La dynamique naturelle d’une mare
Avec la forte urbanisation des années 80, les différents usages ont été abandonnés et trois mares ont été reliées au réseau de captation d’eaux pluviales participant à la gestion des eaux sur la commune.
La matière organique issue en majeure partie de la décomposition des végétaux et des cadavres d’animaux comble peu à peu de vase. On dit alors que le milieu se « referme ». Progressivement le volume d’eau capté baisse et la quantité d’oxygène diminue avec la disparition des espèces végétales aquatiques qui ne trouvent plus les conditions d’habitabilité nécessaires. Privé d’oxygène et d’eau, le milieu devient alors inhospitalier pour de nombreuses espèces d’odonates, d’amphibiens et autres insectes aquatiques. Trop riche en matière organique le milieu subit une eutrophisation progressive.
Afin de maintenir le bon fonctionnement écologique de ces milieux dont l’objectif particulier est de préserver la flore et la faune inféodées aux mares, et en suivant attentivement l’évolution des différentes populations d’espèces, il est parfois nécessaire d’extraire une partie de la vase, comme ce fût le cas lors des travaux menés à l’hiver 2021. De même il faut régulièrement surveiller la progression des arbres aux alentours pour s’assurer qu’ils ne privent pas trop le milieu de lumière. Cette ressource est en effet indispensable au développement des espèces végétales aquatiques et à la vie qui s’y installe.